
Si les lacs artificiels et leurs barrages associés sont l’occasion de promenades fort plaisantes pour nombre d’entre nous, ils ont aussi des effets extrêmement problématiques sur le vivant. Je souhaitais donc vous partager quelques infos issues de différents médias en ligne.
Tout d’abord, un article de l’excellent journal en ligne The Conversation, un site de vulgarisation universitaire qui aborde régulièrement les problématiques environnementales. Nous savons désormais que si les lacs et leurs barrages rendent services à l’humanité à bien des égards (adduction d’eau potable, irrigation agricole, énergie hydro-électrique), ils ont aussi des effets secondaires dévastateurs : destruction de villes, villages et monuments historiques, déplacements de populations, diminution drastique du sable marin drainé par les fleuves, modifications de l’habitat de la faune et de la flore, dégradation de l’esthétique des paysages etc.).
Extrait : « Le monde compterait plus de 16 millions de barrages, totalisant une capacité de stockage estimée entre 7 000 et 10 000 km³. Soit 2 à 3 fois les volumes d’eau contenus dans les rivières du globe. Les quantités stockées ont fortement augmenté depuis le début du XXe siècle, afin de répondre à une demande croissante d’eau pour les activités humaines ».
Barrages et réservoirs : leurs effets pervers en cas de sécheresses longues.
Un autre article intéressant, celui du GRAIE groupe de recherche, animation technique et information sur l’eau). Selon cet organisme, « il existe en France plus de 75 000 ouvrages barrant les cours d’eau. 296 d’entre eux ont plus de 20 mètres de haut et 99 ont une capacité de stockage supérieure à 15 millions de mètres cubes. Plus de la moitié de ces 75 000 ouvrages n’a pas d’usage avéré répertorié et seuls 640 sont gérés par EDF pour produire de l’électricité. »
Les barrages sont-ils un bien pour l’environnement ?
A lire également sur le site Le Blob (un média de service public produit par la Cité des sciences et de l’industrie et le Palais de la découverte) l’article dont je vous livre un extrait :
« L’hydraulique représente aujourd’hui 17 % de la production électrique mondiale, loin derrière les combustibles fossiles avec 65 % (pétrole, charbon, gaz naturel) mais devant le nucléaire, à environ 10 %. Dans une trentaine de pays, comme au Brésil, en Norvège, au Mozambique ou au Népal, l’hydraulique couvre plus de 80 % de la consommation électrique. »
Barrages : quelle hydroélectricité demain ?
Les balades
Je propose sur ce site web quelques balades à proximité de lacs et retenues d’eau. Voici quelques liens vers ces itinéraires.
Randonnée au bord du lac d’Esparron
Circuit de randonnée : barrage Zola, rives de la Cause et gorges des Infernets
Une balade en boucle à partir du Tholonet
Circuit Roques-Hautes, Bimont et carrière de marbre
Laisser un commentaire